Réussir son ravalement de façade

Un ravalement de façade ne se limite pas à un coup de peinture. C'est l'occasion de réaliser un check-up complet de l'enveloppe de votre bâtiment. Avant toute intervention, un diagnostic des pathologies est nécessaire : fissures actives ou inertes, décollement d'enduit, remontées capillaires, mousses... Chaque pathologie appelle un traitement spécifique (agrafage des fissures, traitement hydrofuge, nettoyage basse pression) pour garantir la pérennité de la nouvelle finition.

Le choix du revêtement final dépend de la nature du mur et des contraintes locales. Les peintures minérales ou siloxanes sont recommandées pour leur haute respirabilité, laissant migrer la vapeur d'eau venant de l'intérieur. Si vous optez pour un enduit, l'épaisseur et la finition (gratté, taloché, écrasé) joueront sur l'esthétique mais aussi sur la résistance aux encrassements. Attention, un ravalement modifiant l'aspect extérieur nécessite une déclaration préalable en mairie.

C'est aussi le moment idéal pour envisager une Isolation Thermique par l'Extérieur (ITE). Le surcoût est amorti par les économies d'énergie et les aides financières, et le chantier de ravalement amortit déjà les coûts fixes comme l'échafaudage. Une ITE protège littéralement les murs des variations thermiques et transforme le confort thermique de la maison, été comme hiver, tout en lui redonnant une valeur patrimoniale neuve.